La Bataille d'Eregion

"N'aie pas peur, Angriss.Il y aura toujours quelqu'un pour te protéger..."

L'armée approchait des rangs orques. Les Hommes, sentant le danger, se taisaient d'eux-mêmes. Le silence était presque palpable...


[Angriss, tu pourrais lancer la bataille ? Je sais pas trop comment m'y prendre...]

[moi non plus je ne sais pas; mais je vais faire mon possible. Ne soyez pas trop durs envers mon style SVP !!!]


Arrivant sur une éminence, les Elfes, les Edain et les Nains purent observer le spectacle en contrebas. Les chefs Orques, initialement, avaient regroupé leurs troupes, comptant sur le nombre pour arriver aux remparts de la cité.

Ils rencontraient cependant un certain nombre de graves problèmes : les Orques étaient pris sous un feu nourri de flèches, qui les abattaient par dizaines dés qu'ils tentaient d'approcher. Mieux encore, des engins de siège étaient en pleine action, projetant des rochers sur les assaillants. Angriss savait que ces engins étaient de conception Naugrim, et d'une précision redoutable.

D'autre part, plusieurs grands Trolls, amenés là par les Orques pour servir d'armes de siège, tentaient de contribuer à la bataille en projetant des Orques piaillants en direction des remparts, ce qui se terminait en général trés mal pour l'Orque concerné.(par un Ouaaaah ...Sprootch ! écoeurant)

Plusieurs Orques, apparemment sur un coup de génie, avaient réussi à faire une percée dans un mur, en le sapant. Ils regrettaient à présent amèrement de se trouver là, car ils se trouvaient face à une solide uinité de Naugrim en armure, maniant des haches d'acier, qui étaient couverts par une unité d'archers Elfes.

Cependant, les renforts remarquèrent que les Orques avaient assemblé un grand bêlier, couvert de boucliers, et étaient en train de l'approcher des portes de la Cité. D'autre part, leurs chefs se disputaient auprés d'un gros chariot bâché, assez éloigné des murs de la cité, prés d'un bouquet d'arbres, pour ne pas risquer une flèche perdue. De toute évidence, ils laissaient leurs troupes faire le plus gros du travail et se faire massacrer, tandis qu'ils délibéraient en sécurité.

Le point inquiètant restait cependant l'imposant nombre d'Orques présents. A coup sûr, une dizaine de tribus différentes s'étaient regroupées pour cet assaut.

{ça va, c'est pas trop nul comme description ?}

[moi je trouve ça très bien]

Les éclaireurs, ayant aperçu la scène, descendirent avertir Aldur, Laiquasor et Glorendil en bas de la colline. Ils repartirent pour patrouiller, car on était très proches des Orques. Ils délibérèrent ; Laiquasor était d'avis de descendre en vitesse et de profiter de l'effet de surprise pour emporter le bélier, tandis que d'autres partiraient prendre les Orques qui avaient percé les remparts à revers ; ainsi les Elfes et les Naugrim à l'intérieur pourraient contre-attaquer...

Angriss, lui, s'interrogeait sur le contenu de ce chariot. Il fut trés intéressé de savoir que les Orques avaient placé le chariot juste à côté d'un certain grand arbre, car il savait qu'il s'y trouvait plusieurs gros nids de guêpes. Lui-même avait été l'objet d'une mémorable poursuite peu de temps auparavant, alors qu'il avait voulu grimper dans cet arbre ! Il l'expliqua à ses amis. Il savait aussi que, face à des insectes piqueurs, une armure ne servait qu'à aggraver la situation, car les guèpes se glissaient dessous et se mettaient vraiment en rogne et continuaient à piquer ! Or, les Orques en dessous auraient certainement les meilleures cuirasses, puisque c'étaient les chefs.

Il se permit de dire également :

"Vous savez, les ingénieurs Naugrim ont fait des .... mécaniques pour que les gens ne puissent pas passer sans leur permission. Maître Dvanin m'a expliqué que c'est basé sur des dalles sensibles au poids, mais qu'un petit Elfe comme moi ne risquait rien. Je ne connais pas le secret de ce dispositif, cependant. Les Orques qui ont franchi la trouée ne sont pas au bout de leurs peines. "

"Oh non, ça tu peux le dire... Il auront bien du souci à se faire... De plus, nous arriverons derrière eux, ce qui achèvera de les disloquer..."

Il se tourna vers l'armée, pour voir si tout le monde était près, et adressa un regard bienveillant à Angriss pour le rassurer.

Le jeune Elfe se sentait un peu inquiet quand même, se demandant pourquoi certains capitaines Humains qui l'avaient jusqu'alors totalement ignoré le regardaient à présent avec des yeux brillants d'intérêt. Ce qui ne lui donnait aucune envie de rester avec eux ! IL était un peu jeune pour comprendre que ses conaissances en matière de mécanismes les fascinaient.

D'ailleurs, un officier Dunadan s'approcha de la monture des deux Elfes, s'adressant à Laiquasor

"Vous devriez nous confier votre jeune ami, il sera en sécurité avec nos capitaines."

Ce disant, il essaya d'attraper une des jambes du jeune Elfe pour le faire descendre.

"Il sera très bien avec moi. Ses connaissances en matière de mécanisme serviront mieux avec Akdur, Glorendil et moi-même."
L'officier s'éloigna, dépité. Laiquasor se tourna vers Angriss et lui dit :
"Tes connaissances en armement et en armes de siège les intéresse au plus haut point ; mais elles seront plus utiles ici.."

Glorendil suivait la conversation avec peu d'attention et ne cessait de garder son arc bandé, par peur d'une embuscade ou autres pièges tendu par les officiers orcs. De plus qu'ils etaient déjà repérés depuis un bon moment.
Il cherchait donc des yeux une cible potentielle. Son attention fut porté au-loin par des bruits suspects, des bruits inqualifiables mais peu après il regarda Angriss et lui dit :

"Alors jeune elfe, maintenant que tu est indispensable aux troupes par ton intelligence, que penses-tu de nos armes de sièges ou autres machines."

Angriss se cramponnait fort à Laiquasor. IL écouta attentivement ses deux aînés. Ces derniers savaient bien que les généraux Humains ne se seraient intéressés à lui que le temps de lui soutirer des explications sur les fortifications. Il regarda les deux Elfes plus âgés d'un air interrogateur.

"Eh bien ... cet aspect des défenses fait partie des secrets des maîtres-forgerons Nains. Les Naugrim sont trés chatouilleux sur la question des intrus, vous savez.. et moi jusqu'à avant-hier j'étais juste apprenti.

Les lance-pierre, je pense que c'est juste une question de calcul, mais je n'en ai jamais étudié de prés. Pour les passages au pied des fortifications, je crois qu'il s'agit de plaques de pression qui se déclenchent suivant le poids, mais il faut sans doute qu'un ingénieur le déclenche préalablement. Je ne sais pas comment on les commande. Je suppose que ça se déclenche par un système de contrepoids. A leur place, j'utiliserais la force hydraulique, puisqu'il y a de nombreux cours d'eau sous les montagnes. Les Naugrim ont d'innombrables passages sous la montagne. Nous y aventurer serait extrémement dangereux, en admettant que nous trouvions une entrée.

Il faut prévenir les Humains que si ils approchent trop, leurs fantassins seront blessés par les défenses de la cité. Les mécanismes ne reconnaissent pas les Humains et les Orques. Mais ce qui m'inquiète le plus, c'est le chariot. Nous ne savons pas ce qu'y gardent les Orques ... Nous pourrions semer la confusion parmi les Orques qui l'entourent, puisqu'il est sous un bouquet d'arbres où il y a des nids de guêpes ..."

Alors qu'il réfléchissait à la question des plaques de pression, Angriss regardait avec inquiètude les Humains lourdement armés et armurés. Eux ne passeraient jamais ces plaques sensibles au poids ! Ils seraient obligés d'affronter les Orques sans pouvoir faire retraite dans la cité... Le bêlier ne le préoccupait pas beaucoup : il savait que les portes de la cité étaient faites d'un alliage trés solide, et ne cèderaient pas ainsi. Il savait ausssi que les artisans Nains avaient travaillé sur la chaussée menant aux portes, et que cet endroit était certainement trés bien protégé.

Alors que les compagnons observaient le champ de bataille, et dans certains cas s'efforçaient d'assimilier les paroles du jeune Elfe, ils virent que les Orques qui se tenaient prés du chariot avaient commencé à en extraire de grands pans de toile noire, et de longues perches de bois, qu'ils se mirent à assembler, tout en se disputant.

Angriss commença par les observer avec un certain amusement, puis soudain il comprit, reconnaissant la forpme à demi-assemblée : si les Orques ne pouvaient ni saper les murailles, ni briser les portes, ni passer par-dessous, alors ...

Il tirailla sur la manche de Laiquasor pour attirer son attention, et gémit :

"J'ai compris ! Un genre de grand cerf-volant ! Ils vont l'envoyer par dessus les murs et sans doute faire tomber une chose dangereuse sur les défenseurs !"

"Tu as raison. Il faut faire quelque chose. "
Ayant dit cela, Laiquasor encocha une flèche, visa, et tira dans l'arbre, en plein sur un nid de guêpes. Les Orques refluèrent, attaqués par les insectes ; dans leur précipitation, ils ne pensèrent pas à amener avec eux leur chariot.
"Voilà qui devrait les ralentir."
Laiquasor réfléchit ensuite ; ils ne pouvaient pas attaquer de front les Orques face aux remparts, les mécanismes de défense ne le leur permettaient pas ; il dit donc qu'on pourrait attaquer parallèlement aux murs de la Cité pour en déloger de devant les Orques ; il soumit cette idée à l'approbation des autres, en particulier d'Angriss, qui connaissait bien les systèmes de défense.

Angriss proposa :

"Leur machine volante est faite de bois et de toile. Une ou deux flèches enflammées devraient nous en débarrasser.

Nous pourrions attirer les Orques vers les mécanismes de défense, en fait. Si j'avais le temps de regarder, je pourrais voir les signes tracés par les maîtres-maçons pour marquer la voie d'entretien des fortifications. Je sais que les Naugrim aiment utiliser les Angerthas ....

Si nous trouvons ce passsage, votre cheval pourra facilement y passer, et les Orques essayeront sanjs doute de nous attraper. Mais il y a leurs archers ...."

Alors qu'il réfléchisssait à la question, le sergent Humain qui les avait déjà ennuyés réapparut auprés du cheval, et attrapa le jeune Elfe par la taille.

"Mes officiers veulent te poser des questions, mon garçon, alors viens avec moi, et plus vite que ça."

Ce disant, il essayait de tirer le jeune Elfe vers lui. Angriss, pas du tout rassuré par ces manières brutales, se cramponna de toutes ses forces à Laiquasor. Il s'était retenu de justesse de crier en sentant que l'Humain l'avait brusquement saisi par la taille. IL savait qu'il ne lui résisterait pas longtemps !

Laiquasor, alarmé par le mouvement d'Angriss, fit brusquement avancer son cheval pour échapperà l'emprise du soldat. Il lui parla, la colère se sentant dans sa voix,chose très rare chez un Elfe :
"Sergent, vous souillez l'honneur de l'armée. J'espère que c'était le dernier écart, sinon je n'hésiterais pas à signaler votre comportement à votre capitaine. "
Ce disant, il s'écarta et alla se placer beaucoup plus loin.

"Ne t'inquiète plus, mon garçon.
Ton plan ne me paraît pas insensé ; il faudrait pouvoir passer à travers les mécanismes. Nous pourrions avancer en rang serré, toi devant, cherchant les Angerthas, et des archers nous couvrant sur le côté... Le passage est-il assez large ?"

[Hem... Comment répondre ????]

Laiquasor se retourna vers Angriss pour lui dire :
"Ce soldat voulait t'emmener avec lui, pour faire une chose qu'il n'a pas à faire. Je me doute bien que mes explications doivent te sembler nébuleuse, mais je ne peux t'en dire plus... Je ne peux que te donner la phrase habituelle, malgré ses lacunes, "Tu comprendras quans tu seras plus grand".

Glorendil avait vu toute la scène, il allait agir quand Laiquasor arriva. L'homme étant parti, il le suivit et au détour d'un arbre le prit violement par le col et le plaqua contre l'arbre. Ses traits s'étaient contractés et toutes sa beauté elfique avait disparu. Son poing serré sur les vêtements de l'homme, il prononça ces mots:

"Recommence rien qu'une seule fois un acte de ce genre sur sa personne et tu ne seras plus qu'une ombre passagère."L'homme n'essaya même pas de se débattre."Tu me répugnes mais je vais te laisser la vie sauve. Je vais bien sûr en parler au seigneur Aldur qui veillera à te placer en première ligne."

Sur ce il s'en alla.

"Bon. Tout le monde est-il prêt ?
Angriss, passe devant, et essaye de voir où passe le chemin. Les archers, positionnez-vous de chaque côté du chemin, là où ce garçon vous indiquera. Le reste de l'armée, prenez le couloir ainsi formé."

[c'était bien ça la stratégie ?^^]

"je pensais à quelque chose de plus malin ... En fait, je pensais que vous et moi, et aussi Glorendil puisqu'il est à cheval, nous pourrions emprunter le passage. Il faudra que je repère les runes depuis votre eselle, mais c'est sans doute faisable.

Logiquement, les Orques nous suivront, en nous prenant pour des proies faciles. C'est à ce moment qu'il faudrait que l'infanterie Humaine s'avance et les pousse en direction des mécanismes, appuyée par les archers, qui devront essayer d'abattre d'abord ces gros trolls et les archers des Orques.

Les cerfs-volants des Orques me semblent dangereux. Il faudrait y envoyer quelques flèches enflammées."

Laiquasor remarqua sans surprise que son jeune compagnon observait à présent les Humains d'un oeil méfiant, et se raidissait derrière lui dés que l'un d'eux faisait mine d'approcher. Peut-être commençait-il à en avoir peur, lui qui jusqu'à présent était d'une telle confiance ...

Glorendil écoutait mais sans vraiment comprendre toute l'affaire, les même questions en lui se répétaient. En entandant la propostion de son jeune ami Angriss, Glorendil s'avança a cheval vers Laiquisor et lui dit:

"J'approuve son idé et je pense que nous devrions la mettre en oeuvre."

Il vit du coin de l'oeil l'homme qu'il avait averti, il lui sourit comme rien ne s'était passé. Il caressa son cheval, mais aussi du bout des doigts, sa dague. Le combat le démangeait.

[mdr... j'avais pas trop compris... Heureusement que t'es là, Angriss...^^]

"Bien. Glorendil, Angriss, êtes vous prêts ? N'hésite pas à te servir de ton arc, Glorendil... Angriss, je ne peux que te conseiller de prendre mon épée. Je doute que tu t'en serves parfaitement, mais je n'ai rien d'autre...Aldur, vous devrez faire avancer votre armée seulement une fois que les Orques auront commencé à nous suivre. Les défenseurs de la Cité pourront, en empruntant le même chemin que nous, venir prendre les Orques à revers...Avant que nous partions, il faut d'abord régler ce problème des cerfs-volants...Glorendil, faites comme moi ! "
Laiquasor prit une flèche dans son carquois, l'enflamma sur la seule torche qui était allumée, près d'Aldur, et banda son arc.

Angriss considéra l'épée en question. Cette arme était bien trop longue et trop encombrante pour un petit Elfe ! Sans parler de son poids considérable ...

"Cette arme vous sera plus utile qu'à moi, je suis trop petit.... J'arriverais sans doute juste à me couper avec ! Glorendil m'a donné un couteau; j'espère que je n'en aurai pas trop besoin..."

Pendant qu'il expliquait ceci, Angriss considérait les Numénoréens en train de former leurs phalanges d'infanterie. D'abord, deux rangs de lanciers, massivement armés et cuirassé. Appuyés par quatre rangs d'Humains en train d'encorder de longs arcs d'if. Tous portaient à la ceinture l'eket, l'épée courte en usage dans leur armée, et les énormes boucliers noirs, ornés du symbole de l'Arbre Blanc.

La coordination et la discipline avec lesquelles ces Humains se mettaient en ligne étaient véritablement impressionnantes, autant que la stature et la carrure de ces soldats, et les grandes bannières qu'ils étaient en train de déployer. Il réalisa que la seule apparition de ce coin d'acier sur le champ de bataille devait glacer le coeur de l'ennemi le plus déterminé !

Glorendil banda son grand arc blanc qui était sculpté de façon remarquable pris une flèche tout aussi blanche et l'enflamma. Laiquisor et lui visèrent puis tirèrent l'une alla se planter dans la structure en bois l'autre dans la corde qui tenait le cerf-volant. Glorendil vit un orc qui agitait une tête celle d'un homme. Glorendil plissa les yeux pour mieux voir.

*Mais cette fiqure... c'est l'homme qui a agressé Angriss.*

"Atention dit-il a Laiquisor qui venait lui aussi de le reconnaitre.C''est l'homme, il nous a peut-être trahis."

Glorendil regardait de toutse parts, son arc bandé d'une nouvelle flêche.

^[tiens, il est doué ce sergent Aller en quelques secondes chez les Orques.... et ils ont pas encore déboulés chez nous ?]

La structure en bois flambait. pendant ce temps, Laiquasor fit signe à Angriss de se préparer, ainsi qu'à Glorendil. Il se préparèrent à avancer, tandis que l'armée terminait de se mettre en place. Les Elfes avancèrent lentement, en laissant le temps à Angriss de détailler les runes inscrites au sol. Laiquasor avait rangé son épée, et tenait son arc à la main. Angriss se tenait devant lui, sur le chaval, pour ne pas le gêner.