La Bataille d'Eregion

L'armée commençait à se diviser et Aldur décida d'aller dans l'aile gauche, avec ses hommes tandis qu'il envoyait une autre partie avec Angriss et ses compagnons. Apres la séparation, l'aile gauche repera le camps Orques et se positionna sur une hauteur.

Laiquasor, Angriss et Glorendil avancaient ; l'armée Orque, inconsciente du danger, s'approchait d'eux, avec un air avide. Laiquasor était un peu nerveux ; l'armée Numénoréenne, cachée des yeux des Orques, se placait de façon à les bloquer contre le mur et les pièges.

Si Angriss n'avait pas été si concentré sur la recherche des jalons, il aurait été tout simplement terrifié par les cris et les ricanements des Orques qui s'étaient lancés à leur poursuite, surexcités. Pire encore, des hurlements de loups s'élevaient de part et d'autre !! Heureusement, il était concentré sur sa tâche et grâce à cela, n'était pas trop affecté par la peur.

Il savait que les jalons marquant l'accès au chemin d'entretien balisaient un sentier sûr, où les Nains pouvaient circuler avec des chariots d'outils. La monture y passa donc aisément, puis, sur un mot, s'éleva dans les airs, et atterrit sur un petit chemin de terre, à peine visible. Le bond, il le savait, n'était pas nécessaire; mais ceux des Orques qui le manqueraienta tterriraient sur un secteur de trous dans lesquels se trouvaient des pieux.

Il murmura

"Pas trop vite, il ne faut pas les décourager. Ils doivent croire qu'ils peuvent nous attraper ..."

Laiquasor suivait avec attention les yeux d'Angriss, pour guider le cheval ; il lui faisait entièrement confiance, il ne connaissait pas ce terrain là...
Il s'inquiétait cependant un peu : et si les Orques se méfiaient de quelque chose ? Il se rassura : les Orques ne sont pas si intelligents...
*Allez, approchez-vous*, murmura-t-il pour lui-même...

On est sur le même cheval ! Je te rappelle que je suis devant toi...
Je suis absent jusqu'à lundi.

Glorendil suivait patiemment les actions qui se déroulaient devant ses yeux, cette bataille ne l'enchantait guère, voir des orques faire des bonds de 20 mètres et atterrir sur un pieu, cela était une bataille de nains et non d'elfes. Il aurait voulu tirer ses flèches meurtrières mais les circonstances l'en empêchaient. Certains orques sans le faire exprès utilisait le bon chemin, c’était ceux là qu’il fallait transpercé de flèches, bientôt suivit d’autres qui voyant leur acolytes rester en vie les suivait comme des dieux, au lieu de plusieurs groupes d’orques, on n’en vit qu’un qui se dirigeaient en direction des elfes :

"Vite il faut rebrousser chemin ! Nous allons nous faire tuer !"

Angriss répondit

Surtout pas ! Les ingénieurs Nains nous ont vus, et ont activé les pièges juste derrière nous; tout se déclenche au fur et à mesure de notre avance. Nous ne pouvons pas faire demi-tour.

Il savait aussi qu'ils étaient presque en vue des troupes d'Aldur, qui terminaient leur manoeuvre. Les Orques, concentrés sur la poursuite, ne réaliseraient leur erreur que quand ils serait bien trop tard.

Les orcs avençaient de plus en plus, les doigts fins de Glorendil se crispaient sur sa corde, ses flêches ateignaient beaucoup moins les points vitaux... Il devrait bientôt laisser tomber son arc pour prendre son épée. Angriss quand à lui déchifrait toujours les codes et regardait les pièges s'actionner. Soudain, Glorendil voulu prendre une autre flêche dans son carcoi mais sa main se renferma sur du vide ! Il du prendre son épée à la main. Il attenda patiement , il mit pied à terre et déclara a Angriss:

"A présent sort ton glaive, c'est le moment de faire tes armes !"

Le jeune Elfe considéra son poignard, arme dérisoire contre des dizaines d'Orques furieux, surtout entre les mains d'un enfant non entraîné au combat ! Glorendil était-il devenu fou ?

Il n'aurait jamais assez d'allonge contre ces monstres simiesques, dont les longs bras se prolongeaient de cimeterres acérés. Une idée, une idée,vite ....

Il considéra les dalles piégées, schant que les Ekfes adultes ne pouvaient s'y engager, et eut une idée ! Les Orques ne savaient pas qu'un petit Elfe est une créature extrémement légère ! Donc ...

Avisant un Orque particulièrement affeux, qui portait un énorme marteau et dont le crâne chauve était barré d'une cicatrice fermée par des agrafes de métal, il s'empara vivement d'une de ses pierres, et la lança pile sur son crâne ! L'Orque poussa un beuglement de surprise et de fureur, puis regarda avec des yeux rouges la créature menue qui s'enfuyait d'une foulée agile sur un sentier, sans déclencher quoi que ce soit d'anormal : cette piste était sûre !

L'Orque engagea la poursuite, oubliant les deux guerriers Elfes dans sa soif de vengeance, suivi par bon nombre de ses compagnons qui pensaient avoir trouvé une voie sûre et une proie facile.